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fabulation et autres histoires


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joumana : j'aime les mots d'ici :-))
Anonyme :
Anonyme : moi mon numéro c'est 0664583317
Anonyme :
nolita : Je sais plus où tu habites madmoizelle...ch aque fois que jclik sur ton pseudo jtombe sur une page différente! ;)
Bibasse : cela faisait longtemps que l'on ne s'était croisés. "les gens qui se croisent devraient se croiser" (M. Mouch).


~-...etc...-~


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Mardi 25 Septembre 2007
Jumelles

Je passe mon temps à côté de lui. Je le regarde regarder dehors. Je le regarder dessiner des pendus sur toutes ses feuilles de cours plutôt que de les réviser. Je le regarde tourner sa cuillère trois fois dans sa tasse avant de boire son café au lait.

Je le regarde et mon cœur bat plus vite. Sans que je ne lui demande rien. Il bat et me fait mal à la poitrine. Lui, je ne l’ai jamais compris. J’ai essayé, mais il ne m’a pas laissé faire. On ne peut pas aimer ce que l’on ne connaît pas. Ca n’est pas moi, c’est mon cœur qui bat, c’est mon cœur qui l’aime.

Il ne parle presque jamais. Quand nous sommes à deux, nous ne faisons rien d’autres que d’être ensemble. Il me chatouille. Il ne me donne jamais la main. On ne fait pas l’amour régulièrement. On est constamment l’un à côté de l’autre, comme deux aimants qui ne se touchent jamais. Nous sommes bizarres.

J’ai compris que tout ça n’était pas l’enchaînement logique de notre vie à deux mais les conséquences de l’absence de la leur.

A elle et lui.

Ce couple qui est enterré depuis longtemps dans la bouche de tous ses proches à lui et qui n’existe même pas dans la sienne. Julien m’avait juste dit une fois, que je lui ressemblais beaucoup. Personne d’autre. Je n’y pensais plus. Je croyais qu’elle n’avait plus d’importance.

C’était hier à la crémaillère de Nicolas. Je nettoyais mon pull sur lequel j’avais renversé de la sangria quand il m’a pris le bras pour me traîner presque en courant vers le fond de la pièce. Elle était là. Il l’avait vu. Il voulait lui parler. Quand j’ai pour le première fois levé les yeux sur elle, ça ne m’a pas frappé directement. Oui, les traits de nos visages se ressemblaient assez et nos cheveux nous arrivaient à toutes les deux dans le bas du dos. A part ça elle était plus petite, et avait les yeux bien plus foncés que les miens. Mais j’ai surtout compris en m’approchant de son visage pour lui dire bonsoir. Nous avions le même parfum. Cette odeur dans le nez et le nez collé à terre, j’ai regardé nos ombres l’une à côté de l’autre. Nous étions jumelles. Hélène et moi.

 

J’ai appris à aimer ses silences. Au début, il me disait des choses, il me parlait de lui. Je pense qu’il savait que je l’écoutais vraiment, que j’en étais capable. Je crois qu’il avait envie de me laisser lui explorer le cerveau, comme il se plaisait à dire. Juste pour voir si quelqu’un pourrait le comprendre comme elle pouvait le faire.

Je pense sincèrement qu’au début il ne savait pas. Il n’a pas du comprendre que son enthousiasme face à moi ne lui venait que de ma ressemblance physique avec elle. Il s’était permis d’y croire parce qu’il l’avait vu en me regardant.

On s’est embrassé un soir, très tard, après avoir écouté un cd de Janis Joplin en entier qu’il disait adorer. Je sais aujourd’hui que la désillusion s’est produit à ce moment précis. Quand en goûtant ma bouche, il s’est rendu compte que je n’avais pas la même saveur qu’Helene. Depuis, il ne parle plus.

Je me suis laissée berner par ses sourires et ses mains qui me touchent. J’ai cru jusqu’à hier que je comptais vraiment. Il y a aussi que, je l’admets, sa présence me suffisait. M’évitait de me poser des questions. Son comportement, même si étrange, ne me dérangeait pas parce qu'il le rendait parfaitement singulier. C’est de cette façon que mon cœur se mettait à battre vite. Juste à côté de lui. J’observais chacun de ses mouvements et ça me donnait le sentiment de le connaître par cœur.

Je sais quel genre de mimique fait sa bouche quand il joue de la guitare. Je sais de quelle façon il tourne ses cheveux dans ses doigts quand il cherche une chanson sur son ordinateur. Je sais que son œil gauche se crispe quand il fait un cauchemar.

Je sais toutes ces choses qu’il ne sait pas lui même. Ca me permet de ne pas avoir besoin de ses mots. Parce que malgré tout, je connais ses secrets. Je le connais à ma façon. Comme personne.

Je justifiais mon amour déraisonnable pour lui avec ce que j’avais. Presque rien. Bien assez pour que mon cœur l’aime.

Il parlait malgré tout. Parfois pendant des heures. Il me parlait de ce film. Me racontait ce concert. Avec cet enthousiasme qu’il sait avoir pour tout ce qui le passionne. J’analysais chacun de ses mots dans l’espoir d’y trouver un sens plus profond, la clef de son cerveau, pour pouvoir le comprendre enfin. Mais quand il parlait, ça n’était pas avec de vrais mots. C’était avec une sorte de vide qui faisait du bruit. Ca voulait dire des choses mais plus encore ça voulait dire qu’il n’avait rien d’autre à me dire. Malgré tout je gardais chacun de ces mots vides précieusement. Je voulais le comprendre. Justifier cet amour qui me venais de je ne sais où. Comme si, inconsciemment, je savais déjà qu’il me faudrait un jour me justifier du fait qu’il était aujourd’hui celui que mon cœur aime. Comme si tout le monde savait que mes raisons ne valaient rien.

Je ne me suis jamais demandée s’il m’aimait ou non. Je crois que je savais, un peu comme une évidence, qu’il ne m’aimait pas. Pas comme ça. Et ça ne comptait pas vraiment. Je me demandais par contre souvent ce qu’il aimait dans ma présence. Je savais que tous les mots qu’il me donnait aurait pu être donné à d’autres. Que ce qu’il me donnait de lui même n’avait rien d’exceptionnel. C’était aussi vide que tous ses mots. Pourtant, il continuait de réclamer ma présence. Il insistait. M’attendait parfois des heures à la sortie du travail. Mais une fois que j’étais là, rien sur son visage ne me disait je t’aime.

Mais on aurait dit parfois qu’il en avait besoin, de ma présence.

Je sais aujourd’hui qu’il avait besoin  d’elle et que j’étais celle qui la lui rappelait le plus à cause de cette odeur, de cette ombre, que je partage avec elle. Si j’étais avec lui, il ressentait moins l’absence d’Helene. Alors qu’avec une autre fille. Une qui aurait senti la vanille et qui aurait eu les cheveux courts, il aurait été obligé d’admettre qu’elle n’était plus là.

Qu’elle était partie et qu’elle ne reviendrait pas.

Il savait bien tout ça. Sa façon d’utiliser mon corps pour masquer sa réalité. Ca lui faisait mal. Parfois je me réveillais pour le trouver recroquevillé au bout de son lit. Il me sortait alors son éternelle tirade. Celle que je connais par cœur et que je n’ai compris qu’hier. Il disait qu’il n’était pas ce genre là, celui qui fait mal. Qu’il ne pouvait pas continuer. Il pleurait. Parfois il se rendormait simplement, d’autres, il me quittait. Mais toujours, il finissait par me téléphoner quelques jour plus tard pour me dire qu’il avait vu ceci ou qu’il faisait ça. Et il me demandait si je pouvais sécher les cours du lundi matin et venir dormir chez lui ce soir. La plupart du temps il ne me touchait même pas. Il se collait juste tout contre moi et s’endormait. On passait des fois des semaines sans même s’embrasser. Et toujours, au bout d’un moment, il se réveillait la nuit, après que son œil gauche ce soit crispé, et il me faisait l’amour comme si on ne c’était pas vu depuis 101 ans.

Au début, je lui posais des questions. Pourquoi ses silences ? Pourquoi ses absences ? Pourquoi tu ne me regardes pas ? Pourquoi moi ? Il me fixait et ne répondait rien. J’ai vite arrêter de me demander quoi que ce soit. C’est à ce moment là que j’ai commencé à le regarder. A l’aimer de loin même quand son corps était collé au mien. Je ne lui posais plus aucune question sur nous. Aux yeux des autres nous n’étions qu’amis. Personne ne savait comme mon cœur en était folle. Et le fait que cette histoire soit à ce point mon secret me faisait l’aimer encore plus fort.

Je n’étais pas heureuse. J’aimerais pouvoir dire que l’aimer me suffisait. Mais je ne sais pas mentir. Je savais qu’il ne m’aimait pas. Je pouvais le sentir à chacun de nos regards manqués. Il était à des kilomètres de moi, même quand nous dormions l’un dans l’autre. Il ne me regardait dans les yeux qu’après les tirades où il décidait de me quitter. Droit dans les yeux. Comme s’il n’y avait que dans ces moments où il tentait d’être fort, où il abdiquer face à sa propre faiblesse, qu’il acceptait le fait que j’avais une identité propre. J’étais quelqu’un qui n’était pas le fantôme d’une autre. Mais il retombait dans sa faiblesse, toujours. Et il ne me regardait plus. Parce que mes yeux qui étaient notre plus grande différence, à elle et moi, le renvoyaient bien trop l’image du salaud qu’il était. Lui rappelait qu’il laissait mon cœur me démolire la poitrine tout en sachant que je n’étais pour lui, qu'une sorte de morphine.

Je pensais juste qu’il était « comme ça ». Pas curieux, pas intéressé. J’aurais pu le quitter sauf que je me rappelais toujours comme ma présence comptait pour lui. Ce besoin qu’il avait que je sois toujours là. Je me rappelais aussi que je ne le comprenais pas. Je me disais que ce que j’étais pour lui m’échapper donc totalement. Sans le comprendre lui, je ne pouvais pas comprendre ses raisons. Je me contenter de savoir pourquoi moi j’étais là.

Sauf qu’hier je l’ai vu être curieux et intéressé. Je l’ai vu la regarder comme je le regarde. J’ai compris qu’il savait faire. Il n’était pas « comme ça ». Il était juste horriblement faible.

Les autres m’avait parlé d’elle comme de la seule qui le comprenait. Maintenant je sais qu’elle était la seule à le comprendre parce qu’il l’avait choisit. Il n’a même pas essayé de se faire comprendre d’une autre. Il n’avait pas envie.  Pas le courage. Il ne m’a pas laissé faire. Il n’a pas le droit de s’en plaindre.

Ce matin j’ai teint mes cheveux en roux. Je voulais le faire depuis mai dernier. Ca me va plutôt bien. Il m’a téléphoné pour savoir avec qui j’étais rentrée hier soir. Il ne m’avait pas vu partir. Il me dit qu’il sera là dans deux heures. Il voudrait qu’on aille marcher quelque part. Sûrement du côté du zoo. J'ai dit d'accord. J'ai raccroché. Je suis allée me dévisager dans le miroir de la salle de bain. Je commençais à détester tout ces bouts de visage qui me faisaient ressembler à Helene. J’ai eu envie de m’arracher la peau. Il fallait tout changer. Je me suis maquillée comme je ne le fais jamais. Je suis descendue dans le jardin. Je jouais avec mes cheveux pour essayer de changer ce reflet noir de moi même.  Je les ai attaché. Roux et attaché. Je regardais mon ombre dans l’herbe. Je l’étudiais soigneusement. Je vérifiais que cette ombre n’était plus qu’à moi. Surtout, ne plus lui ressembler. J’ai fouillé dans l’armoire de ma mère, et j’ai pris un de ses vieux parfums. J’en ai mis partout dans ma chambre. Et je suis restée là, assise sur le parquet,  jusqu’à ce que mes habits se soient imprégnés de cette odeur étrangère. Nous n’étions plus jumelle. Quand j’ai ouvert la porte  il m’a regardé fixement. Comme les fois où il me voyait moi et pas elle. Le même regard mais avec un sourire perplexe. Il s’est approché pour m’embrasser mais il ne l’a pas fait. A cause de cette odeur qui lui rappelait qu’elle n’était pas là.

Quelle était partie et qu’elle ne reviendrait pas.

Moi non plus.

Ecrit par ryne, à 22:05 dans la rubrique "Actualités".
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Vendredi 29 Septembre 2006
Une histoire de sourire

J'ai du faire semblant de courir sur 500 mètres pour dire d'être sur d'attraper le tram de 17h33. Je n'étais attendue nul part mais j'ai toujours aimé faire la femme pressée. Je me suis assise de là ou je pouvais regarder le dehors. Comme j'aime. Il me fallait de la musique, pour jouer la BO du film en carton qui allait me passer devant les yeux. J'aime bien ce sentiment de sécurité et de solitude que ses écouteurs me donnent.

Il y a ce grand garçon qui est entré plus pressé que moi, sûrement parce qu'il ne faisait pas semblant. Il avait des cheveux sortis tous droit d'un lit défait, profil marqué par un père au long nez et le regard fuyant, qui cherchait quelque chose. Il est resté entre le dehors et le dedans, guettant l'arrivée d'une fille, je me disais.

Et puis c'était beau d'y penser. Parce que j'aurais voulu qu'on m'attende comme ca a la porte du tram. Il avait l'air près a sauter dehors si elle n'était pas là avant la fermeture des portes. Je divaguais sur une musique de Damien Rice qui collait plutôt bien a la situation.

Finalement les portes ont décidé qu'elles l'avaient assez attendu et il est resté quand même. Je l'oubliais un peu, distraite par les grands yeux bleus de la fille d'en face qui ne souriait pas. Et puis il a prit la place de ma voisine qui descendait à château rouge. Je trouvais que ca ajoutait une touche mignone a mes idées romanesques. Il souriait. D'un sourire petit, mais trop grand pour un homme seul. Un sourire qui voulait en dire plus. C'était beau de se dire que finalement l'amour n'était pas mort et que c'était encore si simple. C'était juste penser à l'autre et puis sourire.

J'ai finit par fermer l'oeil, la tête appuyer sur le mûr d'à coté, son sourire même pas niait accorché sur mes lèvres. Ca faisait du bien. J'ai du m'endormir un peu pour me réveiller à Faidherbe. La fille aux grands yeux bleus souriait elle aussi. Il y avait un petit nouveau juste a côté d'elle qui avait l'air de l'imiter. Je me demandais si la contagion pouvait être aussi rapide. Si même c'était possible qu'on ait tous lu cette fille dans son sourire à lui.

Le petit nouveau commencait même a rire en duo avec l'homme au sourire, comme si ils s'étaient connus en jouant aux billes dans une cour de récré. J'ai enlevé mes écouteurs pour essayer de comprendre s'il s'agissait de mon histoire de sourire, ou bien si c'était autre chose.

Et là j'ai vu cette femme, assise au fond, qui semblait être la seule à suciter quoi que ce soit sur le visage des autres. Elle harcelait sa voisine, qui avait du mal a ravaler ses rires, de paroles pompeuses sur la nudité des enfants, qu'on devrait tous les faire passer sur la chaise électrique, de comment ca l'a rendait malade et d'à quel point c'était honteux. Elle avait tous ces tocs et semblait parler toute seule. La complicité de ces gens naît de la folie d'une autre était assez touchante, a sa façon. Seulement ca ne voulait plus dire pareil, ca n'était pas comparable.

Je me suis sentie con, moi et mes idées lyriques. Cette envie de voir ce que je veux dans le visage des autres. Arranger ce que je vois pour y trouver ma petite réalité sucrée. Parce que c'est vrai, la vie est grise. Parce que c'est vrai, on y voit rien. La désillusion est arrivé à Victoire. Mais celle de qui au juste?

Ecrit par ryne, à 18:59 dans la rubrique "Actualités".
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Mardi 07 Février 2006
L'amour est parti

Il était allongé sur ce lit. Il pleurait. Elle le regardait du haut de ses 20 ans, comme si ça lui donnait des droits. Cette histoire qui avait été a eux a commencé un mardi 1er mai. Allongé sur un banc, il s'était fait surprendre a dormir par une petit rousse qui souriait du bel endormit. Et puis elle a parlé. Et puis il a sourit. On connait la suite

Il pleure. Ça ne lui était pas arrivé depuis l'École primaire, quand il était tombé trop fort sur ses genoux malades. Et comme si il s'était retenu depuis, il pleurait a ne pas savoir comment s'arrêter. Elle ne disait rien, elle ne pleurait pas. Ses cheveux roux avaient beaucoup poussé, ces deux dernières années. Ils en avaient vu beaucoup depuis. Ils ne comptaient même plus le nombre de matins revenues ensablés d’une de ces nuits sur la plage. Une de ces nuits ou les bras de l’autre étaient tout ce qu’ils avaient. Tout ce qu’ils voulaient. Ces cheveux la se souviennent du vent de tous ces pays qu’ils ont traversé ensemble. Elle tournait une mèche de ces cheveux plein de leur histoire finit. Ce bout de rien du tout qu’elle a du mal a considérer. Et il pleure.

Il se mange les mains. Ces mains qui connaissent le corps de Julie mieux que n’importe qui. Ces mains qui se sentent vide, d’avoir grandit dans celle de l’autre et dans être séparés. Il sait qu’elle ne l’aime plus. Il pleure qu’elle ne l’aime plus.

Elle se demandait quoi faire. Elle se sentait mal de ne rien ressentir. Ni peine. Ni remords. Pas un seul désolé aux bords de ses lèvres. Elle trouvait ses yeux bouffés par les larmes attendrissants de tristesse, mais n’y trouvait pas pour autant tous ces sentiments qu’elle y avait connu, elle ne sait plus trop quand, ni vraiment ou.

Il se souvient très bien. C’était un soir d'été quand l’amour est venu. Un soir ou le ciel est tellement grand qu’on se noierait dedans. Un soir ou la chaleur du dehors nous permet d’y dormir. Un soir ou les yeux de Julie étaient la seule lumière qu’il arrivait a voir. Les autres, devenus trop faible, n’avaient plus d’importance. Il se souvient que ce soir la, allonge sur une vielle table de ping pong, elle lui a dit vouloir l’hiver, pour pouvoir attendre l'été, juste parce que l'été ça lui rappellerait cette nuit la. Et qu’elle ne voulait jamais plus penser a autre chose. Il se souvient que ce soir la,  il s'était fait promettre de se souvenir qu’il l’avait aimé pour la première fois.

Elle pouvait respirer son odeur a elle, emmenant de ses draps a lui Elle regardait toutes ces photos sur les murs de sa chambre. Des photos d’eux. Des photos de ce passé qu’y le faisait pleurer. Elle se disait qu’ils étaient beaux, que cette histoire en noir et blanc avait ce je-ne-sais-quoi, malgré le manque d’amour qu'elle avait dans son coeur. Cet amour envolé je ne sais ou. Cet amour parti voir ailleurs, s’il y était encore.

Il aurait voulu qu’elle s’assoit la, a cote de lui. Qu’elle le couvre de cette douceur qui n’avait été que pour lui. Qu’elle lui dise que bien sur elle l’avait aimé, et que bien sur elle l’aimerai encore. Mais il savait bien que la seule réalité qu’il possédait, c etait ce bout de papier. Ce foutu avis médical. Et il continuait de se bouffer les doigts. A crier a linterieur contre l’amour qui s’en va. Contre cette vie qui s'effondre. C’est lui qui est mort, quand l’amour est parti.

Elle ne bougeait pas. Le regardait encore de haut. Ne sachant pas quoi faire. Ce sentiment de ne plus le connaître et de ne plus se connaître. Elle savait qu’elle était la, c'était tout.

3 octobre. Il se revoit courir sous la plus pour la rejoindre devant l’opera. Il se disait qu’il pourrait lui payer un café le temps qu’elle se sèche, et qu’il lui parlerai de cette maison qu’il voulait lui acheter. C'était une surprise. Quand il l’a vu la premiere fois, il s’est dit que c'etait la qu'il voulait faire des enfants a Julie. La faire sourire et apprendre a faire des croissants rien que pour lui faire des petit déjeuners au lit. Juste parce que c'était elle. Au téléphone, elle lui avait dit avoir une nouvelle importante. Et il voulait savoir. Il se demandait si sa nouvelle a elle était aussi grande que cette maison qu’il voyait pour eux. Il a vu sa tête rousse de loin, et continuait de courir. Elle avançait vers lui, la tête dans le parapluie. Elle a traverse sans regarder, il a bien essayé de crier, mais la voiture, avec la pluie, n’a pas eu le temps de freiner.

[…]

Ce jour la, sa tête a saigné très fort et quand il y repense il se dit que c’est tout son amour pour lui qui a coulé au dehors d’elle, tout d’un coup. La pluie a emporte l'amour, elle n’a pas attendu de voir si le temps le ferrai a sa place. Il a regardé son sang couler comme si c'était le sien. Il n’y avait plus rien. Il ne savait plus, lui non plus. L’ambulance est arrivée, elle respirait doucement mais ses yeux étaient fermés. Il ne pleurait pas. Il ne savait plus. Deux jours plus tard elle s’etait réveillée et ne savait plus son nom. Quand il est entré dans sa chambre, de son lit d'hopital, elle lui a donné ce regard inquisiteur qui disait “qui es-tu”, ce regard qu’elle ne lui avait jamais donné avant. Jamais. C’est après ce regard qu’il a commencé a pleurer.

Il n’a rien dit. Juste demandé aux docteurs si elle irait bien. Ils ont dit que oui  mais qu’elle ne se souviendrait plus. Ils lui ont donnés les papiers qu’il a serré tres fort dans sa main comme pour se rappeler. C’est finit. Il est juste rentré chez lui, s’est allongé sur ce lit.

Une semaine après il n’avait pas bougé. Elle a ouvert la porte. Sa mère lui avait tout dit mais elle comprenait mal. Elle ne savait plus rien. Plus d'école primaire, plus de soeur, plus de mère, plus de Tobby le chien ou même de piano. Plus de lui. Elle ne savait meme pas cet enfant qui était mort en elle, en même temps que tout le reste. Rien. Elle avait le coeur vide de sentiments, la tête vide de souvenirs. Elle était venue la par hasard, sans savoir trop pourquoi. Et elle le regardait pleurer la femme qu’elle avait été. Cette inconnue nommée elle-même.

Ecrit par ryne, à 22:24 dans la rubrique "Actualités".
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Toi tu peux

Une schizophrene m’a dit un jour "On doit toujours faire ce qu’on peut avec la vie qu’on a". Pour sa part, elle faisait avec les vies qu’elle avait et moi j étais même pas capable de savoir quoi faire de la mienne.

Jetais pourtant plutôt bien né, un 14 février. On pourrait le voir comme un cadeau d’amour de la mère pour le père, sauf que non. Ça a commencé a ressembler a vraiment n’importe quoi a large ou je ne pouvais même pas vraiment comprendre. Le frère voyait mieux que moi, faut croire, parce que c’est un peu de ça qu’il est mort. Et le jour ou je l’ais retrouvé la face écrasée contre son parquet miteux, ses yeux pleins de promesse a moitie révulsés, j’ai oublie que ça vivait encore, quelque part au dedans de moi.

Quand on était gamins, le frère et moi on passait pas beaucoup de temps ensemble. C était un enfant sérieux et moi j’avais plutôt du mal a tenir sur une chaise, j’avais même pas de copains. Il faut dire que le climat familiale n’avait pas facilité mon “épanouissement” – On Fait ce qu’on peut avec la famille qu’on a-. Seulement de loin je le regardais toujours. Je me demandais pourquoi moi je netais pas comme lui. Pourquoi je ne savais pas dessiner correctement ou pourquoi mes cheveux faisaient comme des épis alors que les siens non.

Cela dit j étais fière, je faisais tout pareil. J’attendais toujours la neige même si elle ne venait pas tout le temps parce que je savais qu’il passerait la journée avec moi a jouer dans le jardin. Ya des fois comme ça ou je me souviens comment j'étais con et naïf et ça me ferrait presque rire. Cela dit con je le suis toujours mais c est beaucoup moins drôle.

Le père a jamais su que c'était un peu de sa faute si le frère petit plus la. C'était une fois quand j’avais pas 6 ans, le père jouait au poker le salaire de la mère avec les merdeux du quartier. Y avait un mec gentil qui prennent le temps de jouer avec nous, dans l’autre pièce. Sauf qu’il y a un moment ou ses jeux sont devenus tordus, et ça nous a tout de suite beaucoup moins fait marrer. C’est même pas sur que je m’en souvienne vraiment, je crois que les images que j’en ai gardé, ce sont juste des cauchemars que j’ai fait un peu après,. Il y a des choses qu’on se fait oublier comme on vomirait une arrête qui n’aurai pas voulu passer. Mais pour sur que le frère il s’est réveillé en criant plusieurs fois. Comme j'ai déjà dit, lui, il voyait.

Le père, il a jamais su que le rouquin, qu’il disait, avait violé ses deux gamins. C’est même pas sur qu’il se sentirait coupable de quoi que ce soit ou même qu’il fasse le lien avec le fait que son aîné soit devenu un drogué notoire. Thomas, il avait 9 ans, il savait ces choses la..

Cela dit j’ai pas le souvenir qu’il ai jamais perdu le sourire, alors que moi je me souviens même plus du jour ou j’ai pu en avoir un. Ça me fait honte, d’y penser. De savoir comme lui il était fort et comme moi j’ai même pas essayé de faire semblant, ni pour la mère ni même pour moi, parce que c était tellement plus facile, mettre le petit con.

Le père en a eu marre de faire semblant lettre a sa place, un jour que j’avais 7 ans et qu’on jouait devant chez nous avec le frère. Il a écrasé ma voiture rouge, ma préféré, en partant sans même prendre le temps de faire debauche d’une valise. Je sais pas exactement pourquoi je l’ai gardé, la voiture. Il m’avait pourtant jamais donné envie d’un souvenir de lui. Y a jamais eu que cette image de moi sur ses épaules que j’ai gardé. Je me souviens de la tante qui ne se lassait pas de rester comme je lui ressemblais et comme j’avais ses mains, et comme j’avais son regard, malgré le vert de la mère. Et lui, il disait qu'il m'avait pas loupe. Ya que cette fois la ou j’ai aimé mon père.

Il aurait pu se contenter de me donner de quoi lui ressembler physiquement, j’avais pas besoin de son immaturité.-On fait ce qu’on peut avec la personne qu’on est-

La dernière fois que je l’ai vu, c était a l’enterrement du frère, il y a 5 ans de ça. J’ai détesté qu’il pose sa main sur mon épaule comme pour me soulager de quelque chose alors que sa simple présence pesait bien plus que moi et me retournait les viscères. Parce qu’il s’en foutait pas mal, lui, de nous. Pour sur que la seule chose qui le faisait se ronger les ongles c’est draven a porter en société le fardeaux mettre le géniteur d’un drogue de seconde zone, suicidaire qui plus est. Ça lui serait même pas venu a l’esprit de se demander si c était pas de sa faute. Moi ça me bouffait de l'interieur de me dire qu’il penserait jamais que ça de mon frère, qu’il entendrait jamais sa musique, qu’il lirait même jamais ce qu’il avait pu écrire. Alors que de toute ça j étais tellement fière.

Le frère voulait jamais que je sois la quand il répétait avec son groupe. Il ne voulait pas que je tombe dans tout ce qu’il touchait depuis déjà un moment. Il me protégeait comme s’il se sentait obligé, après n’avoir pas su le faire quand j’en avais vraiment besoin. Je lui en veux de rien, il n’a pas su se protéger lui même, ce soir la.

La mère dit qu’il s’est suicidé. J’ai pas envie de le voir comme ça. J’ai pas envie de croire que son sourire était un faux. Pas envie de croire que tous ses rêves qu’il nous racontait petit qu’une mise en scène pour ne rien laisser paraître. C etait un accident, rien qu’un accident.

J’ai donc hérité de l’option enfant unique a 14 ans. La mère a commencé a attendre tout un tas de choses de moi. Et finalement le QI que le père m’avait donné et dont personne ne se souciait, et moi le dernier, la mère a voulu que je m’en serve "comme il faut", qu'elle disait. J’ai comme qui dirait des facilités. Ya jamais rien qui ai vraiment etre difficile a lecole. Ya jamais rien qui ai vraiment été intéressant non plus.

Aussi loin que je me souvienne, ya que deux métiers que je me voyais faire. Mécanicien ou infirmier. Quand il a fallu comme qui dirait “choisir une orientation” en 3eme, je me suis dit que les trois quart des gens été trop cons pour que je passe mon temps a nettoyer leurs merdes. Au moins avec les voitures je pourrais concrètement y comprendre quelque chose. Les gens j’ai toujours su clairement comment ils agissaient, souvent même avant qu’ils le fassent. Seulement j’ai jamais comprit pourquoi. Certaines vies n’ont aucun sens. Rectification, aucune n’en a. De toute façon ça change rien.

Tout ça pour dire que le père a fait une crise de paternité pile a ce moment la. Il disait “On ne va pas en BEP avec un 15 de moyenne, c’est du gâchis.” Si vous voulais mon avis, le gâchis c’est de m'avoir donné autant de mal pour me donner un cerveau et de ne pas me laisser faire ce que je veux avec. Et puis il pouvait parler de gâchis, lui et sa vie de consommateur. Lui et ses erreurs. Lui et son meurtre par procuration.

J’ai fait comme il a dit, parce que de toute façon ces projets d’avenir je savais même pas pourquoi je les faisais. J’avais vraiment envie de rien. Le visage du frère ne me quittait pas. Je voulais savoir pourquoi, je voulais savoir comment alors que je savais bien que la mort n’avait pas plus de sens que la vie, et elle n’en avait pas. Elle n’en avait plus. Pas pour moi. Cela dit j'étais sur de ne pas être entièrement vide, parce que cette putain de douleur me rappelait a chaque minute que j'étais bien vivant.

C’est a peut près a ce moment la que les potes du frère sont venus traînés a la maison. Parler du bon vieux temps, raconter comme il leur manquait et comme il fallait s’en souvenir. Pour ça, sur qu’ils ont fait du sale boulot parce que tout ce que le frère avait voulu levitra, ils me l’ont donne une fois qu’il était mort. De la jolie poudre blanche

Moi je disais oui parce que ça me faisait oublier, ça me faisait comme mourir un peu.

J’ai goûté a tout. Foutu n’importe quoi dans le fond de ma gorge, évitant les aiguilles pour que la mère ne voit rien et je passais ma vie dans un état second. Comme entre deux vies, un peu.

J’avais 15 ans. Je faisais semblant de ne pas remarquer comme je faisais mal a la mère qui nait pas aveugle. Un petit connard. Ça me surprend encore qu’elle ai pu m'aimer malgré tout, juste parce que la moitié de moi, c’est elle.

Petit que de la poudre a respirer mais j’en ai vite eu besoin et j’ai jamais eu l’argent pour ce genre de conneries. Ce qu’il y a eu de bien c’est que le nouveau copain de la mère avait de quoi se faire piquer dans les poches. Seulement il a fallut trouver autre chose quand je l’ai fait partir a force de le pousser a bout. Je disais a la mère que je faisais ça pour son bien, que celui qui resterait serait enfin digne d’elle. La vérité c’est que j’y pensais même pas au bonheur de la mère, y avait plus que ma poudre. Ma poudre ou la tète du frère sur le parquet. Ça ne ressemblait même pas a un choix.

Et puis un jour j’ai eu 18 ans. Il s’est passé qu’un après midi ou je n’avais pas trouvais d’argent, je suis allé traîné la ou je n’aurais pas du. Je me suis mit a pleurer comme le con que j'étais devenu devant un coucher de soleil. Parce que je me disais que le frere n'en verrais plus. Je revoyais les images de mes vieux cauchemars et ces flash du frère avec des asticots dans les yeux. C était le jour ou j’ai eu un jour de plus que mon grand frère.

Je tremblais, un peu, a cause de ce que mon sang me réclamait a force de l’avoir gavé. Et ya ce mec, l’air plus pitoyable que le mien, sûrement a cause de l’odeur qui est venu s'asseoir comme un vieux pote a coté de moi.

On est venu a parler alcool. Il me disait que ça faisait presque de la peine de devoir boire ce mousseux a 3 euros juste pour se réchauffer l’hiver. On a commencé a parler de choses et d’autres. J’avais du mal avec l’odeur mais j’avais besoin de compagnie. Et comme ça il s’est passé que je lui ai tout dit. Du commencement de ma vie douteuse, ce 14 février, et puis du reste.

Il m'a racontait que lui c'était sa femme qui settat faite violer. Sauf que le connard qui s’en était charge ne lui avait pas laissé la chance de s’en aller avec un coeur qui bat. Il m’a raconte comment malgré tout le fric qu’il avait sur son compte en banque l’Etat a reussi a tout lui prendre, sans raison vraiment valable. Il m’a dit comme c était facile finalement, quand on a plus personne, de se retrouver sans rien. Parce qu’on a jamais que l’amour pour nous habiller et nous donner la chaleur dont on a besoin. Il m’a juste dit comme c était triste de n’avoir plus que ce vieux mousseux et ses mains pour faire la manche.

Je le regardais la comme un con, a me dire que moi et mes petits problèmes on avait même un manteau plus chaud que son lit. Et j’arrivais a me plaindre de ne pas trouver 50 euros pour ma dose quotidienne alors que j’avais de quoi bouffer dans mon frigo. J’avais la mère. J’avais une vie, en faite.

C’est  la qu’il m’a regardé dans les yeux et qu’il m’a dit que j étais qu’un petit merdeux. Un de ces connards qui n’en aurait pas fait plus avec une vie normale et qui se branlait presque d’avoir une vie aussi tordue, c était tellement plus facile de faire le malheureux.

 

Il m'a montré sa bouteille en me disant que l'alcoolisme c etait un choix, et que la cocaïne s'en était un aussi. Il m'a dit toute cette merde que t'as dans ta vie, ya plus de la moitie qui ne t'ai pas arrive par hasard. Il m'a dit, t'as fait le choix d'avoir que la moitie d'un tout. Et la merde tu la cherchais. Merdeux.

 

Il a dit que tout ce qu'il avait a en dire, c'est que les gens mal servit au départ, c'est ceux qui doivent se battre un peu plus fort, et que moi, je faisais que de ramper un peu mieux a chaque fois. Il m'a dit regarde toi. Regarde tes mains qui tremblent avec ta vie. Regarde comme c'est toi qui devrait diriger, et comme t'as tout laisse tombé, parce que c etait tellement plus facile.

Il m’a dit toutes les filles qui ne demandaient qu’a m’aimer. Tous les pays qui ne demandaient qu’a être foulés par mes pieds. Il m’a dit toute cette bouffe qu’il goûterai jamais, je devais y toucher parce que moi je pouvais. Il m’a dit petit con, toi tu peux. Toi tu peux.

Et j’ai pu.

{A toi. Toi et ta vie. Toi et tout ce que ça implique}

Ecrit par ryne, à 14:54 dans la rubrique "Actualités".
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Dimanche 02 Octobre 2005
L'evidence

Y a jamais eu de regrets a avoir, ou de larmes a donner parce que c'est ce que font les autres. Entre eux y a jamais eu que le frère et moi, l'évidence et le dernier regard.

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Samedi 24 Septembre 2005
Histoire de pulls

Le pull bleu ou le noir?

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Vendredi 26 Août 2005
Feuille blanche

Je ne sais pas trop ce que je fais, assis sur cette fontaine comme le héros d`un mauvais film. J`attends des réponses a mes questions, j`attends une fille qui ne viendra pas, j`attends d`être heureux, je crois.

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Jeudi 25 Août 2005
Une vie de chat

Cette chambre est vide. Vide de moi.

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Ecrit par ryne, à 00:26 dans la rubrique "Actualités".
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Jeudi 04 Août 2005
Dans un rêve sans fin
Je suis devant chez toi.
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Ecrit par ryne, à 10:36 dans la rubrique "Actualités".
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Samedi 18 Juin 2005
un, deux, trois
Ecrit par ryne, à 19:05 dans la rubrique "Actualités".
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Vendredi 17 Juin 2005
Naissance
--> --> A Howard, avec beaucoup trop de prétention.

Quand j’étais petit, j’avais décidé que je serais marin, parce qu’Isabelle voulait être sirène et qui si je devenais électricien, comme j’avais déjà décidé quand j’avais 5 ans, Je l’a verrais moins souvent. C'est pour ça que j'ai changé d'avis.

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Ecrit par ryne, à 17:37 dans la rubrique "Actualités".
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Mardi 14 Juin 2005
Parle moi encore
Ecrit par ryne, à 14:51 dans la rubrique "Actualités".
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